C'est une erreur de ne pas vouloir commencer petit en entrepreneuriat

C’est un des thèmes principaux de mon livre numérique « entreprendre avec les moyens de bord à l’ère de l’information : rêve ou réalité ? ». En effet, nous avons mis à nu les deux conceptions de l’entrepreneuriat. Le premier dit classique dont la pierre angulaire est le plan d’affaires et l’autre conception qui est l’effectuation. Les deux conceptions viennent d’où ? Ces deux conceptions viennent du monde de la recherche. Ce qui était connu d’eux avant les années 2000 est la première conception d’où le qualificatif classique. L’effectuation a été introduite par une entrepreneure qui est devenu chercheuse dans les années 2000. Si nous observons de très près, nous pouvons remarquer qu’en réalité, c’est l’effectuation qui est classique. C’est la conception qui a régné depuis que l’entrepreneuriat (en terme pratique) existe. L’effectuation préconise que l’on commence petit et rectifier et grandir chemin faisant. Avec la naissance du plan d’affaires, les formateurs en entrepreneuriat conseillent les nouveaux et aspirants entrepreneurs de trouver une idée de projet (si possible innovant) la planifier et ensuite aller à la recherche d’un financement. Avec ce processus, on peut devenir possesseur d’une moyenne entreprise du jour au lendemain. C’est le chemin le plus court et le plus risqué. Imaginons que l’entreprise fasse faillite (comme c’est généralement le cas pour les nouveaux entrepreneurs). Il a perdu son emploi ou son revenu et il doit obligatoirement rembourser la somme empruntée. Très vite, la panique s’installe et la tristesse remplace la joie de propriétaire d’entreprise. Nous considérons comme une erreur toute tentative de commencer par la création d’une moyenne ou grande entreprise.