Est ce que ceux qui entreprennent réussissent toujours à leur première expérience ?

Lorsque R Kiyosaki a présenté son quadrant du cash-flow, il a dit qu’on peut devenir riche ou pauvre dans tous les quadrants même s’il incite tout le monde à rejoindre le Quadrant P (entrepreneurs) et I (investisseur).

En 2015, la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF) a commandité une étude portant sur la mortalité des entreprises créées dans le cadre du Centre de Formalités des Entreprises (CEFOR) entre 2006 et 2013. L’étude a révélé un taux de mortalité global de 16,37 %. Une analyse plus fine des résultats indique qu’au bout de 4 ans d’existence 25 % des entreprises ferment leur porte. Ce taux atteint les 50 % au bout de 9 ans avant de se stabiliser à 65 % au cours de la dixième année de création. Dans la littérature internationale, 50 % des entreprises ferment leur porte après cinq (05) ans d’exploitation seulement. Ceux qui ont réussi après les 5 ans d’exploitation ou plus sont peut-être à leur deuxième ou troisième ou même plus dans la création d’entreprise. Ce qui veut dire que celui qui a échoué pour la première fois peut toujours rependre (C’est d’ailleurs pour cela que nous recommandons toujours de commencer le petit, dans l’informel et avec les moyens de bord. En cas d’échec, et cela, est fréquent, la personne a appris des leçons et a moins de dettes à gérer. En cas de succès, aussi, il aura moins de difficultés à mobiliser des ressources pour agrandir son entreprise.) Parmi ceux qui ont fermé leur porte, il y en a qui l’ont fait par force majeure (maladie, décès, déplacement). Aussi, parmi ceux qui ont échoué, il y en qui ont recommencé une nouvelle entreprise. Au final, le risque d’échec est encore amoindri si nous intégrons ces paramètres. Comme tout domaine, l’entrepreneuriat a des règles. Ceux qui cherchent à connaître ces règles et à les appliquer finiront par réussir (le travail acharné, la persévérance, la formation continue, etc.).