Le plan d’affaires : entre héritage, limites et alternatives modernes

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Table des matières

1. Introduction

Le plan d’affaires (ou business plan) occupe une place centrale dans l’imaginaire entrepreneurial. Tantôt perçu comme un sésame pour obtenir des financements, tantôt comme une boussole de gestion, il a suscité autant d’admiration que de critiques. Au Burkina Faso comme ailleurs, il reste une référence incontournable dans les formations et les institutions, même si ses limites sont de plus en plus évidentes.

Cet article propose un regard critique et contextualisé sur le plan d’affaires : son origine, ses usages, ses insuffisances, mais aussi les alternatives modernes qui permettent d’entreprendre avec agilité.

2. Origine du plan d’affaires

Pendant longtemps, l’entrepreneuriat n’était pas reconnu comme une discipline scientifique. Ce n’est qu’avec des auteurs comme J. Jacques Fillon que le plan d’affaires a commencé à jouer un rôle fondateur. Sa structuration méthodique a permis de rapprocher la pratique entrepreneuriale du management stratégique, donnant ainsi une légitimité académique à un domaine auparavant perçu comme empirique.

Aujourd’hui, même si l’entrepreneuriat est solidement établi comme discipline universitaire, il est clair que le plan d’affaires a servi de catalyseur historique. La discipline a désormais acquis son autonomie, et son évolution dépasse largement le cadre du business plan.

3. Le plan d’affaires dans l’enseignement de l’entrepreneuriat

Le plan d’affaires est aujourd’hui enseigné à l’université et dans la plupart des formations en entrepreneuriat. Il constitue un passage obligé pour les étudiants et les aspirants entrepreneurs, qui doivent souvent en rédiger un dans le cadre de leur cursus.

Mais une question se pose : au-delà de l’exercice académique, quel est son impact réel sur la réussite des projets entrepreneuriaux ?

4. Un outil de gestion et de négociation : le cas du Burkina Faso

a) Recherche de financement

Dans la réalité burkinabè, le plan d’affaires est utilisé principalement comme un outil de négociation avec les structures de financement. Malheureusement, les taux d’acceptation de financement restent faibles, parfois même marginaux. Le plan d’affaires, au lieu d’être une boussole stratégique, se réduit souvent à un document exigé pour obtenir un crédit.

b) Négociation avec les partenaires et investisseurs

Le plan d’affaires devrait également servir à convaincre des partenaires stratégiques ou des investisseurs privés. Mais cette dimension est encore peu valorisée au Burkina Faso. L’accent est mis quasi exclusivement sur la recherche de financement bancaire, ce qui limite la portée réelle de l’outil.

5. Les insuffisances du plan d’affaires

Le plan d’affaires n’est pas exempt de critiques. Dans plusieurs ouvrages, notamment Entreprendre avec peu à l’ère de l’information : mythe ou réalité et Le guide de l’aspirant entrepreneur, ses limites sont clairement mises en avant :

  • Trop théorique et souvent éloigné de la réalité.

  • Difficile à réaliser dans des contextes où les données fiables sont rares.

  • Peu adapté aux environnements où les conditions changent rapidement.

Entre la voie bien définie du plan d'affaires et la multitude des sentiers de l'agilité, le succès de l'entrepreneur réside dans sa capacité à naviguer entre les deux.

Entre la voie bien définie du plan d'affaires et la multitude des sentiers de l'agilité, le succès de l'entrepreneur réside dans sa capacité à naviguer entre les deux.

6. Quand le plan d’affaires reste pertinent

Malgré ses limites, le plan d’affaires conserve une utilité dans certains contextes :

  • Pour une activité déjà existante, où il est possible de collecter et traiter des informations stables.

  • Lorsque les données évoluent lentement et permettent une planification à moyen ou long terme.

Dans ces cas, le plan d’affaires reste un bon outil pour structurer, analyser et communiquer.

7. Alternatives au plan d’affaires

a) La théorie de l’effectuation

Dans les situations d’incertitude, où les informations sont limitées, le plan d’affaires perd en pertinence. C’est ici que la théorie de l’effectuation, développée par Saras Sarasvathy, apporte une alternative puissante. Elle consiste à démarrer avec ce que l’on a (ressources disponibles, réseau, compétences) et à construire le projet au fur et à mesure, en s’adaptant aux opportunités.

b) Le lean startup

Pour les projets innovants, le lean startup permet de tester rapidement des hypothèses, recueillir des retours clients et ajuster avant d’investir lourdement. Cette approche réduit les risques et favorise une meilleure adéquation entre l’offre et le marché.

c) Le business model canvas

Le business model canvas est une autre alternative simple et visuelle. Il aide à réfléchir au modèle économique de manière dynamique et collaborative, en mettant l’accent sur la création de valeur plutôt que sur la planification figée.

8. Pourquoi la focalisation sur le plan d’affaires persiste-t-elle ?

Malgré ses limites et l’existence d’alternatives modernes, le plan d’affaires reste au cœur des formations et des institutions. Pourquoi ?

  • Par habitude : il fait partie de la tradition académique.

  • Parce qu’il donne une illusion de rigueur et de contrôle.

  • Parce que les structures de financement et les décideurs sont généralement des gestionnaires, habitués à des documents normés.

Cette persistance pose une vraie question : ne faudrait-il pas réinventer la manière d’enseigner et de pratiquer l’entrepreneuriat, en valorisant davantage la créativité et l’expérimentation ?

9. Conclusion

Le plan d’affaires a été un outil fondateur pour l’entrepreneuriat, mais il ne doit pas devenir une cage qui enferme les porteurs de projets. Dans un monde marqué par l’incertitude et la rapidité des changements, l’effectuation, le lean startup et le business model canvas offrent des alternatives plus souples et adaptées.

👉 L’essentiel n’est pas de rédiger un plan parfait, mais de passer à l’action, tester ses idées, apprendre de ses erreurs et s’adapter.

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